Actualités nautiques

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Insert inox, comment fixer solidement de l’accastillage (source Bateaux.com)

Comment fixer de l’accastillage sur le pont ? La solution la plus simple consiste à percer le pont entièrement et d’accrocher la pièce avec une vis traversante et sur laquelle on vient serrer un écrou. Mais comment faire quand on n’a pas accès sous le pont pour installer et serrer l’écrou ? TID-Inox dispose d’insert en inox bien adapté à cette problématique.

TID-Inox qui propose toutes les tailles et caractéristiques de boulons et rondelles en inox annonce aussi la disponibilité de nouveaux inserts. Ces pièces en inox 316 L (la référence pour la marine) viennent se visser directement dans le polyester.

Insert TID-Inox
Insert TID-Inox

Un insert étanche et résistant

Pour installer un insert, il suffit de percer le pont en suivant la recommandation du constructeur (un diamètre inférieur à la taille de l’insert). L’insert vient ensuite se visser directement dans le polyester. Son pas de vis très profond et très coupant offre une très grande résistance à l’arrachement.

L’insert n’est pas débouché dans le fond, il reste donc totalement étanche si l’on prend soin de le monter avec du joint Sika ou de la résine avant de le visser. L’accastillage se visse alors avec une vis inox directement dans l’insert. Le montage et le démontage des pièces d’accastillage est alors facilité.

Les Inserts font 25 mm de profondeur. Il faut donc prévoir assez d’espace sous le pont pour l’installer. Ils sont disponibles en 4 tailles pour visser des vis de 6, 8, 10 ou 12 mm.

Insert TID-Inox
Insert TID-Inox

CUISINE À BORD: QUELLE NOURRITURE EMPORTER SUR LE BATEAU source TSCH

Normalement, sur les bateaux de plaisance, les espaces sont limités et les appareils de cuisson sont justes. Ainsi, avec une cuisine simple et des ustensiles assez basiques, la préparation des aliments n’est pas seulement rapide et simple.

Un bon placement (rangement) et une bonne commande de tous les produits seront cruciaux pour trouver à tout moment ce dont nous avons besoin. Une fois que nous avons commencé la préparation d’un repas, nous recommandons d’avoir les ingrédients à portée de main, nous les aurons sûrement rangés (placés) dans des armoires et des réfrigérateurs probablement à accès restreint.

Voici quelques conseils que TSCH a pour vous:

Le sujet des boissons est important, car il fait chaud et vous buvez plus d’eau, il est calculé environ 2 ou 3 bouteilles par personne / jour. Ainsi, le chargement de l’eau en bouteille occupera un espace important.
Méfiez-vous des bouteilles en verre, car le risque de casse est élevé, en raison du mouvement constant du bateau. Et aller pieds nus est habituel sur un bateau.
Soda mieux en canettes, donc on évite les risques de casse et entreposer dans les placards c’est bien mieux.
Les repas, mieux vaut les préparer avec le temps, car il peut nous arriver que, où que nous allions, il y a de la mer en arrière-plan ou simplement le passage d’autres bateaux, cela nous met mal à l’aise avec tant de mouvement pour préparer la nourriture.
Les repas légers et digestifs sont idéaux, tels que les salades, les gaspachos, les pâtes, les légumes, la salade, etc.
Les sandwichs avec un assortiment varié sont une alternative saine et délicieuse. Avec des ingrédients tels que jambon, saumon, fromage, laitue, tomate, bacon, crevettes, œufs durs, vous pouvez préparer de nombreuses combinaisons pour faire des croisements bien nourris.
Ce que vous voulez le plus lorsque vous naviguez, c’est une boisson fraîche et une nourriture très digestive, le contact constant avec l’eau et les bains continus nous fait des aliments de fantaisie tels que le riz, les pâtes de toutes sortes, les gaspachos, les salades avec des ingrédients variés, etc. . Les pâtes sont l’un des aliments avec plus d’avantages, elles sont faciles à préparer, elles ont de nombreuses combinaisons…
Pour les collations, certaines options seraient un sac des frites, des saucisses, des noix, du fromage, des olives, etc.
Dans les traversées compliquées qui nous empêchent de cuisiner, nous utilisons généralement des plats préparés ou produits précuisinés.
Pendant les premiers jours, il est bon de prendre des plats préparés à la maison, comme du poulet et des viandes mijotées.
Des produits comme les fruits frais, les noix, les biscuits sont idéaux à tout moment de la traversée et si l’on se précipite devant l’impossibilité de préparer des plats.
La conservation en tuppers, est la meilleure option, pour stocker des plats cuisinés, des saucisses, etc. Si nous avons un revers juste en ouvrant le tupper, nous avons résolu la nourriture.
Il est important de ne pas sauter de repas, les traversées peuvent être longues et penser que « maintenant nous sommes là » peut parfois être une erreur. La chaleur, le manque de nourriture et de boisson peuvent parfois jouer des tours, surtout faites attention aux jeunes enfants.
Mais il ne faut pas oublier la possibilité de pêcher, si l’on est doué pour la pêche, vous pourrez profiter des merveilles que la nature nous offre.

C’est un luxe de pouvoir déguster un poisson fraîchement pêché ou des moules fraîchement pêchées. La voile aiguise toujours l’appétit plus que la normale, le soleil, les bains de mer, la plongée fait quand on arrive au port on veut un bon et savoureux repas. L’odeur des repas au restaurant nous fait parfois choisir cette option et déguster un repas typique de la région.

COMMENT COMMANDER L’ACHAT
L’humidité dans un bateau est plus élevée que la normale, il est donc très courant de transporter des canettes. Les canettes résistent aux coups et ne s’ouvrent pas facilement. Le thon, les légumes, les fruits de mer, les asperges, l’ananas sont des produits très courants sur un bateau.
Le seul inconvénient est qu’il est possible que les étiquettes se décollent à cause de l’humidité.
La nourriture est très bien organisée en tuppers et protégée de l’humidité.
Les consommables tels que le lait et l’huile, les ont dans des bouteilles avec bouchon à vis. Les renverser peut provoquer une catastrophe. Une alternative au lait est d’utiliser du lait condensé, il est pratique et tient beaucoup plus.
Des produits tels que le riz, les pâtes, le sucre de sel, etc., les stockent dans des sacs en plastique hermétiques.
Achetez un meilleur pain de conservation, comme du pain à grains entiers ou du pain.
Des aliments frais, dans des filets et sur le dessus du réfrigérateur.
Les fruits essaient d’être durables, les pastèques, les melons, les noix de coco, les poires, les pommes sont idéales et nutritives. Ils résistent aux bosses et ne sont pas aussi fragiles que les figues, les pêches, les fraises, etc.
Saucisses, gardez-les séparées dans des tuppers et dans le cas d’un morceau comme la saucisse, essayez de les avoir dans des endroits plus secs.
La pâtisserie, comme les muffins, les biscuits, etc., doit être placée dans des sacs et dans des endroits secs.

Pourquoi la mer est-elle si basse en ce moment? Source var-matin

Origine du nom « Port du Lazaret » :


 

 

Le Lazaret : La quarantaine (source http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/baie_du_lazaret.html)

Ce qu’ils savent moins, nos concitoyens, c’est l’origine du mot Lazaret qu’on utilisa depuis le début du XVe siècle, en particulier dans les villes de la Méditerranée où l’on institua des quarantaines afin d’empêcher l’introduction sur le continent des maladies contagieuses comme la peste, la lèpre, le choléra.

Le mot Lazaret est d’origine italienne et latine. Le bas latin lazarus signifie ladre, lépreux et l’équivalent italien est lazaro ou lazaretto

La définition du dictionnaire Larousse donne :  » Établissement isolé dans une rade et disposé pour recevoir des malades, des marchandises, des équipages suspects de contagion « .

Les premières villes de la côte méditerranéenne qui tentèrent de se protéger des maladies endémiques furent Venise en 1403 et Marseille en 1476. Cette dernière fut touchée 14 fois par le fléau de la peste en 145 ans et certaines épidémies causèrent des milliers de victimes dans la population. Imaginons que nous sommes au XVe siècle, à une époque où Saint-Mandrier est une île qu’on appelle Sépet (ou encore Cépet et aussi Cépé). Ces dernières appellations étant dérivées de Caput (cap) (1). Nous reviendrons plus loin sur les origines géologiques, sur les phénomènes d’érosion, de sédimentation, d’alluvionnement qui ont profondément modifié le littoral entre Toulon et le Cap Sicié c’est-à-dire sur une période de plusieurs siècles qui vit se former la Baie du Lazaret.

 

Comment protéger votre embarcation :

https://nautisme-pratique.com/hivernage-gardiennage-surveillance-proteger-son-bateau/

Source nautisme-pratique

Mais quel est ce nœud qui amarre ce bateau ?

https://www.bateaux.com/article/41929/mais-quel-est-ce-noeud-qui-amarre-ce-bateau

Source Bateaux.com

 

Une corne de brume résonne dans le brouillard avec 2 sons longs répétés. Que se passe-t-il ? :

https://www.bateaux.com/article/41820/pouet-pouet-pouet-pouet-que-signifie-ce-signal-sonore-alors-que-je-navigue-dans-le-brouillard

 

source bateaux.com

 

Comment se préparer aux pluies diluviennes :

bateaux.com/…/episode-de-fortes-pluies-au-port-comment-bien-se-preparer

 

 

Comment est née la Route du Rhum ?

La transatlantique a toujours porté le nom de cet alcool fait à base de canne à sucre. Mais l’histoire commence quelques années avant la première édition de 1978. Après l’éruption du volcan de la Soufrière en 1976, qui avait conduit à l’évacuation de la partie sud de la Basse-Terre, un besoin de redorer l’image de la Guadeloupe s’est fait sentir. Pour le syndicat des producteurs de sucre du rhum des Antilles, l’idée d’une course de voile devait servir à faire la promotion de ce breuvage. Plusieurs acteurs vont intervenir mais le projet va réellement prendre forme à la suite d’une rencontre avec Michel Etevenon, un publicitaire et homme de spectacle parisien. Les producteurs de sucre de rhum ont fait en sorte de permettre une arrivée en Guadeloupe, mais il restait à choisir un port de départ. La ville de Saint-Malo, contactée par Michel Etevenon, accepta rapidement de jouer le jeu. Un départ dans le froid de l’hiver européen, une arrivée chaude et colorée sous les tropiques, quoi de mieux pour faire rêver le public ?
 
 

Quel intérêt a passer le permis hauturier :

https://www.bateaux.com/article/37480/apres-le-permis-cotier-quel-interet-a-passer-le-hauturier

(source bateaux.com)

https://mlpfishing.com/blogs/les-poissons-de-la-mediterranee/comment-faire-la-difference-entre-le-thon-et-la-bonite

La boule de mouillage est-elle obligatoire? (cliquer sur l’image pour obtenir la réponse)

Port Lazaret : avancement travaux de réhabilitation des pontons.

 

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/la-snsm-inaugure-officiellement-le-premier-navire-de-sa-nouvelle-flotte-44915?fbclid=IwAR1cnbewhfxsgWajWKoqi8BbhYvFXSkJq-wXMoOMWzgXpve2-geJPyy5FL0

A quoi sert le canal 70 de la VHF ?

Ce canal est réservé et ne doit pas être utilisé en phonie. En effet, c’est le canal qui permet de lancer des appels ASN (Appel Sélectif Numérique en français ou DSC en anglais pour Digital Selective Call).

En cas de détresse, on peut lancer un appel vocal en utilisant le canal 16. Si l’on active sa touche DISTRESS sur sa VHF en appuyant sur le bouton pendant plusieurs secondes, c’est le canal 70 qui va être automatiquement utilisé. Ce canal 70 ne doit donc en aucun cas être encombré par une utilisation en phonie.

Le canal 70 sert à l'émission/réception en ASN
Le canal 70 sert à l’émission/réception en ASN

En marine, les canaux utilisés pour parler de bateau à bateau sont le 06, 08, 72 et 77. Vous pouvez aussi avoir à utiliser le 09 (contact portuaire), 10 (sémaphore) ou le 18 (écluse). Et bien entendu rester en veille sur le 16 afin d’assurer la sécurité commune sur l’eau.

(Source bateaux.com)

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Pêche à la traîne

La pêche à la traîne est une technique de pêche pratiquée aussi bien en mer qu’en eau douce. Elle consiste à laisser traîner un appât, leurre ou vif, derrière un bateau en mouvement, à une vitesse lente ou moyenne, dans les alentours de 3 à 5 nœuds, et jusqu’à 10 nœuds. Elle se pratique parfois à l’aide d’un écho-sondeur pour suivre les structures et déterminer les endroits les plus propices.

Matériel

La traîne légère peut s’effectuer avec un simple rouleau, en tenant la ligne à la main avec des gants. Plus généralement, elle se pratique à l’aide de cannes monobrin ou à deux brins, en fibre de verre ou en carbone, dotées d’anneaux en céramique ou à poulie. Ces cannes ont des capacités de 4,5 à 14 kg (10 à 30 lb) pour la traîne légère, et de 23 à 59 kg (50 à 130 lb) pour la traîne lourde. Pour la traîne légère les moulinets sont à tambour fixe ou à tambour tournant, contenance 300 à 500 mètres de fil d’une résistance de 4,5 à 14 kg (10 à 30 lb). Pour la traîne lourde les moulinets sont essentiellement à tambour tournant puissance 6/0 à 12/0 (23 à 59 kg ou 50 à 130 lb), contenance 500 à 800 m de 23 à 59 kg (50 à 130 lb).

Plusieurs accessoires de pêche à la traîne existent :

  • La bulle : cet accessoire plus fréquent en pêche au lancé peut aussi servir à maintenir le leurre en surface, et crée une gerbe d’eau en avant du leurre, attirant les prédateurs. Si la bulle est remplie d’eau, elle permet de maintenir le leurre à quelques dizaines de centimètres sous la surface ;
  • Le downrigger: boulet de plusieurs kilos à laquelle on fixe la ligne. Cette technique permet d’atteindre de grande profondeur ;
  • Le dériveur de surface : flotteur avec des guides qui permet d’entraîner la ligne en dehors du sillage du bateau, pratique pour les eaux peu profondes et ainsi éviter d’effrayer le poisson ;
  • La plaque de plongée : plaque qui fait descendre la ligne très profondément. La précision n’est pas aussi grande qu’avec le downrigger, elle requiert un équipement lourd ;
  • Le marcheur de fond : permet d’atteindre des profondeurs intermédiaire mais surtout de s’assurer qu’on est directement au fond.

Différents types de leurres.

Les leurres sont variés, et dépendent du type de capture recherchée, des types d’alevins présent à cette période dans les eaux, et de la lumière. Les plus couramment utilisés sont :

  • Les leurres de type « rapala» ayant la forme de poissons nageurs ;
  • Les cuillères;
  • Les leurres souples en plastique en forme de pieuvres. Pour la traîne lourde, il peut s’agir de jupes montées sur une tête plombée, d’une longueur total de 20 à 40 cm;
  • Les leurres en plumes ;
  • Une bonite entière ou coupée, pour la pêche à l’espadon;
  • Les espadons peuvent être capturés à l’aide de simples leurres en corde effilochée, sans hameçons : les fils de corde s’accrochent sur le rostre de l’espadon. Ce type de pêche est pratiqué dans certaines régions de Madagascar1.

Technique de pêche

La pêche à la traîne légère et côtière permet la capture de pièces de tailles moyennes, très variées :

La pêche à la traîne est aussi la principale technique utilisée dans la pêche « au gros », on la désigne parfois sous le vocable de « traîne lourde », et permet la capture d’espadons, thons et mahi-mahi, etc.. Dans ce type de pêche en mer, plusieurs lignes sont traînées, certaines portant des leurres sans hameçon (appelés « teaser »), servant uniquement à attirer les gros prédateurs comme les espadons1. Le frein du moulinet est légèrement desserré, afin de le laisser dévider la ligne très bruyamment en cas de touche2. La vitesse du bateau permet de ferrer le poisson, et le régime du moteur est alors ralenti, pour éviter un décrochage ou une rupture de la ligne, mais maintenue à une vitesse suffisante pour conserver une tension sur la ligne et éviter un décrochage. La ligne est ramenée par le pêcheur qui mouline en effectuant une série de pompages. Ce type de pêche peut durer plusieurs heures.

(source wikipedia).

 

CUISINE À BORD: QUELLE NOURRITURE EMPORTER SUR LE BATEAU (source TSCH)

https://www.topsailingcharter.com/fr/hola.html#gref

Le trim

En agissant sur l’angle de poussée de l’hélice par rapport à la coque, le trim permet de gérer l’assiette du bateau dans un objectif de vitesse, de confort et d’optimisation de la consommation de carburant.
TRIM NÉGATIF
Permet d’abaisser le nez du bateau et favorise le démarrage grâce à une poussée optimale de l’hélice.
Lors des virages à haute vitesse, il permettra également à l’hélice de rester immergée, le pilote gardant ainsi le contrôle.
Par ailleurs, par mer forte, un trim négatif préservera le confort en limitant l’impact de la coque sur les vagues abordées de face.
TRIM NEUTRE
Le trim neutre est adapté à la vitesse de croisière et permet de maîtriser sa consommation de carburant.
TRIM POSITIF
Favorise la vitesse et les changements de cap en levant l’avant du bateau, réduisant ainsi les frottements du bateau sur l’eau au maximum.
Avec le vent dans le dos et dans le sens des vagues, le trim positif soulagera l’étrave et limitera les chocs, au bénéfice du confort.
(source beneteau).

Priorité à droite

Quand tu navigues au moteur (même si les voiles sont encore hissées) tu dois suivre la réglementation spécifique aux bateaux à moteurs.
Tu n’as donc plus aucun privilège : même si tu es tribord amure, tu dois t’écarter de tous les voiliers. (Et bien-sûr tous les bateaux privilégiés).
Le bateau à droite est privilégié (priorité à droite). Le bateau qui n’a pas le privilège doit s’écarter. Le bateau de tête est privilégié, le bateau rattrapant doit s’écarter suffisamment pour ne pas gêner le bateau de tête. Cette règle s’applique que soit le type de navire, privilégié ou non.

Conseils de navigation pour cet été :

1. Préparer sa sortie, c’est s’assurer de passer un bon moment
• Prenez connaissance des bulletins météo.
• A bord, conservez soigneusement les documents administratifs (attestation d’assurance, carte de navigation…).
• Vérifiez l’armement de sécurité (trousse de secours, gilets de sauvetage, fusées…). Tout votre équipage doit en connaitre la place et le fonctionnement afin d’être rapidement et efficacement utilisé.
• Possédez des moyens radio VHF fiables et contrôlez-les. Grâce à eux, vous pouvez contacter les capitaineries, alerter les CROSS, parler avec les secours et être localisé par les sauveteurs. Si vous ne possédez pas de VHF faites le 196 sur votre téléphone portable pour alerter les secours en cas de détresse.
• Ayez toujours à bord de votre bateau pour votre survie : boisson, nourriture, pharmacie et vêtements de protection.
• Jetez un dernier coup d’œil à la carte et à la météo avant de larguer les amarres pour prévenir les variations météorologiques rapides et bien avoir connaissance de votre itinéraire à suivre.
• Renseignez-vous sur les conditions locales. Prenez contact avec la capitainerie.
• Contrôlez le niveau de carburant et l’état du matériel de bord. Pensez à remplir régulièrement votre carnet d’entretien en ligne disponible gratuitement depuis votre espace assuré et à visiter l’espace boutique pour vos commandes, vous bénéficiez de réductions privilégiées.
2. Pour éviter l’abordage et les collisions
• En pleine navigation, si vous êtes le bateau non prioritaire, vous devez effectuer vos manœuvres d’évitement et vous écarter de la trajectoire. Dans le cas contraire, gardez votre cap et votre vitesse en restant vigilant.
• Ne frôlez pas les bouées de casiers matérialisées par des objets flottants divers (bouées cylindriques, bouteilles diverses) et reliées aux casiers par des bouts. Ils représentent un danger pour les arbres d’hélice et autres safrans.
3. Pour éviter le talonnage
• Il est nécessaire de bien connaître son bateau et l’environnement maritime (rochers, hauts fonds). Nous vous conseillons de bien savoir utiliser votre sondeur et de consulter les horaires des marées.
4. Pratiquer les sports nautiques en toute sécurité
• Plongée sous marine : apprenez à plonger dans un club et ne pratiquez jamais seul. Ayez toujours un équipier capable de vous porter secours.
• Ski-nautique et activités similaires : respectez la règle des « 2 personnes à bord » : 1 qui pilote, 1 qui surveille le(s) skieur(s).
N’oubliez pas de hisser le pavillon adéquat pour le sport que vous pratiquez. Plongée = pavillon rouge, ski-nautique = pavillon orange.
5. Si vous naviguez de nuit
• Le port du harnais est obligatoire ainsi que l’allumage des feux de route du coucher au lever du soleil.
• Soyez attentif : distance, vitesse, trajectoire des autres bateaux.
• avant la tombée de la nuit, nous vous conseillons de mettre en ordre votre bateau et de préparer tout le matériel de sécurité nécessaire. N’oubliez pas votre lampe de poche.
6. En cas de détresse
• Attention, une nouvelle réglementation maritime a été mise en place au 1er mai 2015 afin de mettre en cohérence les moyens de secours et de communication actuels (CROSS) avec la réglementation technique des bateaux en fonction des zones de navigation.
• Contactez les secours via le canal 16 de votre VHF. A défaut, vous pouvez composer le 196 sur votre téléphone portable.
Mieux vaut être plusieurs personnes expérimentées à bord d’un bateau. Montrez à chaque membre de l’équipage, s’ils ne sont pas compétents, comment mettre en panne, mouiller une ancre, utiliser la radio de bord et lancer un message de détresse.
Restez à bord : ne quittez jamais votre bateau tant qu’il flotte. En cas de problème, ils se repèrent plus facilement qu’un homme à la mer.
Ls VHF portables sont désormais en usage libre (nul besoin du CRR). Profitez-en pour vous équiper. Entraînez-vous à utiliser votre VHF quand tout va bien. Son usage n’est pas toujours évident, surtout dans l’urgence.
7. Une fois au port
• Rincez votre moteur et les équipements de bord à l’eau douce.
8. Votre éco-responsabilité
• Faites attention à votre environnement : ne jetez pas vos déchets en mer et conservez-les jusqu’au retour au port.
(source April marine)

L’équipement de sécurité des navires de plaisance

  • Mémento Pocket permis côtier.
Permis plaisance «option côtière» obligatoire pour piloter un bateau de plaisance à moteur > 6 Cv jusqu’à 6 milles d’un abri (source Defim).
 
 
 
 
  • Information VHF :

Depuis le 1er janvier 2017, la VHF fait partie de l’armement obligatoire de sécurité. Cette radio permet en effet d’entrer en contact facilement avec les autorités maritimes et notamment d’organiser des secours en mer. C’est donc le premier élément de la chaîne de sécurité à posséder sur un bateau.

Cette disposition est « applicable à la navigation de plaisance en mer sur des embarcations de longueur inférieure ou égale à 24 mètres. Elle concerne tous les engins, les embarcations et navires de plaisance (à moteur et voilier) à usage personnel ou de formation d’une longueur de coque inférieure ou égale à 24 mètres.« 

Gestes et conseils : la radio VHF, un outil pour améliorer sa sécurité |  Secrétariat d'État chargé de la Mer

  • La navigation de plaisance :

La navigation de plaisance regroupe plusieurs types de pratiques : la navigation en mer ou en eaux douces, mais également la plaisance professionnelle dans un contexte de développement de nouvelles activités en mer et sur le littoral. Ce secteur est soumis à un cadre réglementaire strict. Selon la taille du bateau, et selon que la navigation ait lieu en mer ou eaux douces, les règles peuvent varier, notamment en ce qui concerne la possession d’un permis et l’identification du bateau. Des règles de sécurité spécifiques sont aussi mises en place.

Dans cette lignée, les activités nautiques à caractère sportifs ou de loisirs doivent appliquer les dispositions de sécurité prévues par la fédération à laquelle les activités sont affiliées. Aussi, la pratique de ces activités doit respecter les gestes et conseils de prudence afin d’assurer la sécurité de tous et de préserver au mieux l’environnement.

Intrinsèquement liée au tourisme, le secteur de la plaisance soulève un enjeu économique majeur. La France est le premier constructeur de bateaux de plaisance en Europe et le second au niveau mondial. Par ailleurs, on dénombre plus de 13 millions de plaisanciers, réguliers ou pratiquants occasionnels. Néanmoins, les implications en termes d’aménagement des littoraux et des voies navigables, ainsi que des installations portuaires sont considérables, tant d’un point de vue économique qu’environnemental.

Il s’agit enfin d’un secteur en forte mutation : transformation des usages (économie collaborative et de services), transition écologique avec la mise en place de la première filière de responsabilité élargie du producteur au monde dans ce secteur pour la déconstruction et la gestion des déchets, et enfin modernisation des services rendus aux usages (ouverture d’un portail pour faciliter les démarches liées aux bateaux par exemple).

(Source https://www.mer.gouv.fr/navigation-de-plaisance-sports-et…)